Une profession debout et en marche !

Passée l’annonce d’une baisse tarifaire historique, inique et sectaire, passé le temps d’une manifestation réussie de la médecine libérale, notre devoir est de nous mobiliser afin d’éviter qu’une telle situation ne se renouvelle.

Notre devoir est de continuer à dénoncer inlassablement et encore plus fortement le dogmatisme de la politique tarifaire et planificatrice du ministère de la Santé et des ARS, en faisant preuve de pédagogie auprès de nos usagers, de nos fournisseurs, de nos élus nationaux et européens.

Notre devoir est de faire cesser l’attribution injustifiée de certaines subventions MIGAC/FIR et de veiller à l’équité dans le processus d’octroi et de renouvellement des autorisations d’activité de soins, en intensifiant nos actions juridiques.

Notre devoir est de préserver la qualité et la sécurité de prise en charge de nos patients, en recentrant nos moyens sur les soins et en limitant au strict minimum les tâches administratives demandées par les Tutelles.

Notre devoir est de préserver un système de santé fondé sur la liberté d’installation des professionnels et le libre choix des patients, en restant unis avec le corps médical.

Parce que notre objectif est la reconnaissance et le respect de l’hospitalisation privée et qu’il ne peut passer que par l’équité de traitement entre les acteurs … notre profession est debout et en marche.

Ségolène Benhamou
Présidente du syndicat national FHP-MCO

 

 

 

 

 

 

 

Vous étiez nombreux à vous mobiliser dimanche 15 mars lors de la manifestation contre la loi de santé. Ici devant le camion de la FHP.

SAE 2014
La baisse tarifaire au 1er mars 2015 nous invite tous à rationaliser les moyens mis à notre disposition. Il nous faut les concentrer sur les soins aux patients avant tout. Aussi, nous vous invitons à passer le moins de temps possible sur le remplissage des SAE en vous appuyant notamment sur vos données 2013. Un point de vigilance tout de même sur le Bordereau relatif aux services d’urgences car ces données sont très probablement appelées à être utilisées dans le cadre d’une réflexion portant sur la réforme de financement des urgences pour le 1er mars 2016.

Presque 1600 amendements… en accéléré
La loi de santé arrive à l’Assemblée dans un climat de tension. La procédure accélérée est vécue comme un déni de démocratie par un certain nombre de députés et comme une nouvelle gifle par la profession de santé. Près de 1600 amendements sont étudiés et l’ambiance au sein de la commission des affaires sociales qui examine le texte depuis mardi est tendue.

Dialyse : une fessée tarifaire magistrale pour l’élève le plus efficient !
Le secteur de la dialyse doit absorber une baisse de tarifs en centre de -4,79 % et de -3,33 % pour le hors-centre. « Nous sommes atterrés de constater que nous sommes revenus au niveau des tarifs de 1993 ! Nous condamnons une vision purement économique sans vision stratégique claire de la prise en charge. Le gouvernement a affiché sa volonté politique de déployer la dialyse de proximité par une politique incitative ces dernières années et maintenant, par une baisse de tarif inconsidérée, il coupe les ailes des petites unités de dialyse qui risquent de disparaître », a déclaré Gilles Schutz, président de la FHP Dialyse dans un communiqué de presse envoyé lundi. Enfin, notons que les tarifs publics/privés avaient été alignés en 2012, et que la campagne 2015 a réintroduit une divergence de près de 4% (=13.08 euros).

Se défendre sur le volet social
Vous avez jusqu’au 26 juin pour remplir le questionnaire qui permettra de produire le rapport de branche. Forts de ces éléments, vos représentants syndicaux défendront au mieux vos intérêts. Ce qui est fait, n’est plus à faire, à vos souris ! Lien site FHP

La sécu va un peu moins mal
Le déficit du régime général et du FSV est passé de 20,9 milliards d’euros en 2011 à 17,5 milliards en 2012, puis à 15,4 milliards en 2013. Le déficit passe sous la barre des 10 milliards en 2014, avec un montant de 9,7 milliards en dépit d’une conjoncture nettement moins favorable que celle qui avait été initialement prévue.


Contamination générale des femmes en âge de procréer
Plus de 20 perturbateurs endocriniens ont été retrouvés en moyenne chez 28 franciliennes dans une étude menée par l’association Générations futures avec le soutien de la région Ile-de-France. L’étude du programme EXPPERT (exposition aux perturbateurs endocriniens) ciblait spécifiquement les femmes vivant en Ile-de-France et en âge de procréer. 64 substances suspectées d’avoir des propriétés de perturbation endocrinienne ont été évaluées, notamment 54 pesticides, 6 retardateurs de flamme et 4 polychlorobiphényles (PCB). « Les acteurs de santé ont un devoir d’exemplarité dans l’exercice de leur propre métier et nous les invitons à prendre conscience des effets de l’exposition aux substances chimiques à chaque fois qu’elles ne sont pas choisies ou voulues comme dans certaines thérapies. En France, une dizaine d’établissements de santé ont déjà réussi à bannir nombre de perturbateurs endocriniens : par exemple des tubulures d’intubation, des dispositifs médicaux implantables ou non, mais aussi de leur bâtiment. C’est toujours le fruit du travail d’une équipe de pharmaciens, médecins, direction et fournisseurs », déclare Olivier Toma, président du C2DS.
Pour en savoir plus : Flyer Perturbateurs endocriniens dans le secteur de la santé : doit-on s’en inquiéter ? réalisé en coopération avec le C2DS, traduit par BVM Communication.