Je suis Charlie

La France est accablée, chacun de nous l’est. Aujourd’hui est un jour de deuil national. Un acte d’une exceptionnelle barbarie contre les journalistes de Charlie Hebdo a été perpétré. Des terroristes voulaient attaquer notre République. Aujourd’hui, ce sont des citoyens unis et tout un pays uni, qui se lèvent pour défendre la liberté d’expression, la liberté de penser, et la liberté d’agir.  « Personne ne doit penser qu’il peut agir contre l’esprit de la République » déclarait notre Président François Hollande. Oui, nous sommes tous attaqués dans nos cœurs. C’est cette valeur de liberté que je vous invite à défendre inlassablement dans vos établissements avec vos médecins, vos salariés, vos patients. Mais je vous encourage également à cultiver l’impertinence et l’humour, autant de marques de fabrique de Charlie Hebdo, qui sont des moyens redoutables pour garder la tête claire et haute. La liberté sera toujours plus forte que la barbarie.
 

 

 

 

 

 

Ségolène Benhamou
Citoyenne et présidente du syndicat national FHP-MCO

Plan Vigipirate en Ile-de-France
A la suite de la fusillade survenue à Paris au sein des locaux du journal Charlie Hebdo, le dispositif Vigipirate est élevé, à la demande des autorités nationales, au niveau « Alerte-Attentat » dans l’ensemble de la région Ile-de-France. Cela doit se traduire par un renforcement de la surveillance et des contrôles, aux abords et aux accès des bâtiments officiels et des établissements de santé. Merci de tenir informée la cellule de veille de la DTARS 95 d’éventuelles difficultés rencontrées au 01 34 41 14 57 ou sur la boîte mail : ars-dt95-alerte@ars.sante.fr

Une médecine de guerre
« C’était une scène qu’on n’a pas l’habitude de voir, une scène de guerre plutôt qu’une médecine civile. On est formé à de la médecine de catastrophe mais c’était ici une médecine de guerre. » Dr Gérald Kierzek, urgentiste à l’Hôtel Dieu à Paris.

Suspension de la grève
« Le syndicat Le Bloc appelle tous les chirurgiens et anesthésistes libéraux à suspendre le mouvement d’arrêt d’activité et à être immédiatement disponibles afin de pouvoir faire face à toute urgence sanitaire sur le territoire. » déclarait dès hier soir Le Bloc dans un communiqué de presse.

Comment concilier médecine libérale et participation au SPH ?
C’est cette quadrature du cercle, que devra résoudre la commission de travail à laquelle siègeront ministère, CNOM, FHP et syndicats médicaux. En 1980, le législateur créait la possibilité de pratiquer des dépassements d’honoraires encadrés par la déontologie médicale. Etait-ce alors une entrave à l’accessibilité financière des Français aux soins ? La responsabilité de ce système et de ses limites incombent entièrement à l’Etat et aux législateurs. Ils ne peuvent aujourd’hui refuser ce qu’ils ont créé hier.

Egalité quand ça arrange…
La FHF a demandé à la ministre de lui indiquer précisément ce qu’elle a accordé à la FHP sur le projet de loi de santé. « Nous allons demander de nous expliquer ce qu’elle a lâché à la FHP« , indique Gérard Vincent, dans une dépêche de l’APM. « Nous ne sommes pas prêts à accepter qu’une clinique soit associée par principe au service public hospitalier si elle ne remplit pas les critères pour cela« , souligne-t-il.

Maintenu !
Le tiers payant généralisé sera « évidemment maintenu » déclarait la ministre sur les ondes mardi matin. Le gouvernement n’est pas prêt de renoncer à ce marqueur de gauche.

Une double peine pour les patients
« Décidément, la grève des FSE pour dénoncer le tiers payant généralisé relève de l’acharnement contre tous ceux qui rencontrent des obstacles financiers pour accéder aux soins : soit près de 16 % de la population française. Certes le renoncement aux soins n’est pas que financier, mais commençons donc par résoudre celui-là plutôt qu’à l’aggraver ! » déclare le CISS dans un communiqué.

Secret médical en danger
La loi de santé pourrait modifier la gestion du DMP, en le confiant uniquement aux organismes financeurs (Sécurité sociale, assurances, mutuelles, etc.). « Nous craignons que le secret médical soit mis à mal. Nous voulons protéger la relation du patient avec son praticien », estime M. Filley-Bernard, représentante de la CNPCMEHP en région Rhônes Alpes. De nombreuses organisations syndicales redoutent que les financeurs décident des remboursements des frais en fonction du dossier et de l’état de santé du client.

La dégressivité tarifaire, c’est parti !
Le décret relatif à la régulation de l’activité des établissements de santé, publics et privés, par l’application d’un mécanisme de dégressivité tarifaire vient d’être publié au JO et entre en vigueur aujourd’hui. La valeur des seuils et celle des minorations tarifaires sont déterminées en tenant compte de l’état de l’évolution des activités concernées au titre des « deux années antérieures au niveau national et au niveau régional » et des « prévisions d’évolution des activités concernées au niveau national et, le cas échéant, au niveau régional pour l’année considérée« . En attendant,… l’application est suspendue à un arrêté à venir…

Valorisation des déchets alimentaires – Appel à candidature en région Midi-Pyrénées
De nouvelles exigences règlementaires concernant le tri et la valorisation des biodéchets entrent en application à partir de janvier 2015 pour les établissements hospitaliers et médico-sociaux producteurs de 20 tonnes et plus de biodéchets (seront concernés en 2016, les établissements à partir de 10 tonnes). Afin d’aider les établissements à évaluer leur production, le Requamip (Réseau qualité Midi-Pyrénées), en collaboration avec l’Ademe et le C2DS, lancent un appel à candidature auprès des établissements hospitaliers et médico-sociaux en région Midi-Pyrénées. Le calendrier prévoit une formation méthodologique de pesage des déchets alimentaires, deux pesées et collectes régionales des données, suivies d’une cartographie des résultats régionaux. Parce qu’il est important d’anticiper la réglementation, réduire l’impact environnemental lié aux déchets alimentaires et maîtriser les coûts liés à la gestion de ces déchets, nous invitons les établissements de Midi-Pyrénées non encore inscrits à le faire sans attendre. Fiche de présentation du projetFormulaire d’inscription.